Dans un mouvement mi “séparation consciente” mi “tenez ma carte électronique”, le PDG de Figure AI Brett Adcock a annoncé cette semaine que son entreprise de robotique humanoïde quitte OpenAI plus vite qu’un Roomba fuyant un escalier. La raison ? Une “avancée majeure” auto-proclamée dans l’IA entièrement développée en interne – et la conviction que sous-traiter l’intelligence robotique a autant de sens que sous-traiter son squelette.
La Rupture qui a Secoué l’Univers Robotique
Le partenariat OpenAI-Figure de l’année dernière était l’équivalent tech d’un couple puissant : le maestro de ChatGPT rencontre l’entrepreneur humanoïde. Mais comme la plupart des mariages hollywoodiens, tout s’est terminé par un tweet. Le post X d’Adcock a révélé le nouveau mantra de Figure : “Nous ne pouvons pas externaliser l’IA pas plus que nous n’externaliserions les actionneurs ou les batteries”. Traduction : “Ce n’est pas toi, OpenAI – c’est ton manque d’engagement envers les robots.”
Les rumeurs de l’industrie suggèrent deux catalyseurs :
- Le Facteur DeepSeek R1 : Des rumeurs circulent que les modèles d’IA open-source (comme le DeepSeek-R1 chinois) ont prouvé qu’on n’a pas besoin des LLM d’OpenAI pour apprendre aux robots à chercher des clés et taquiner les collègues.
- L’Activité Secondaire Robotique d’OpenAI : Avec l’équipe de Sam Altman déposant des marques pour des “humanoïdes programmables”, Figure a probablement décidé que concurrencer son investisseur était comme sortir avec son propriétaire – compliqué.
La Sauce Secrète : Intégration Verticale ou Ambition Verticale ?
Le manifeste d’Adcock révèle une vérité explosive sur la robotique, comme rapporté par The Decoder : “Les LLM sont désormais la plus petite partie. Le vrai combat est l’IA de contrôle à haute fréquence”. Traduction : Faire parler un robot de la météo est facile ; le faire sprinter dans une usine BMW sans s’écraser contre un chariot élévateur ? C’est l’Everest de l’IA incarnée.
La stratégie de Figure reflète celle d’Optimus de Tesla – posséder la pile complète :
- Matériel : Figure 02 de 1,68m, 70kg (maintenant 7 fois plus rapide que son ancêtre de 2024)
- Cerveau IA : Modèles personnalisés traitant des données réelles des déploiements en usine BMW
- Ambition : Livrer 100 000 robots d’ici 2029 – assez pour remplacer chaque barista de Seattle
Le Teasing de 30 Jours : Skynet ou Robot Suisse ?
La promesse d’Adcock de “quelque chose que personne n’a jamais vu sur un humanoïde” fait bourdonner les spéculateurs :
- Théorie 1 : Des nanobots auto-réplicants (improbable, mais amusant)
- Théorie 2 : Un robot qui plie enfin le linge sans transformer les chaussettes en art abstrait
- Théorie 3 : GPT-6 d’OpenAI fonctionnant localement… sur un grille-pain (juste pour les narguer)
Une chose est claire : Avec 1,5 milliard $ de financement et des soutiens comme Bezos et Nvidia, Figure parie que l’avenir du travail n’est pas humain – il est humanoïde.
Rejoignez la Brigade des Robots !
Dans le plus pur style Silicon Valley, Adcock a parsemé son annonce de rupture d’une offre d’emploi :
Recherchons :
- Sorciers en Formation d’IA (Doit aimer les réseaux neuronaux et détester dormir)
- Cowboys en Apprentissage par Renforcement (Yeehaw aux rodéos robotiques)
- Nerds en Évaluation (Parce que “ça bouge” n’est pas un critère)
Avantages inclus : Droits de vantardise quand votre code fait danser la Macarena à un robot.
Vue d’Ensemble
Alors qu’OpenAI reconstruit discrètement son équipe robotique, cette séparation souligne un changement tectonique : L’IA n’est plus juste du logiciel. Les entreprises qui domineront la robotique seront celles fusionnant l’IA sur mesure avec le matériel plus étroitement que les capteurs de couple d’un robot.
Alors prenez votre popcorn (ou votre huile moteur). Dans 30 jours, nous serons témoins soit d’une révolution robotique… soit du Roomba le plus cher au monde. Faites vos paris. 🤖